Les temps CoVid permettent parfois des événements incongrus. Le 18 Février dernier, une ancienne salariée du GEPOG, Anna Stier, était invitée par l’Université de Toulouse 3 Paul Sabatier, afin d’échanger avec ses étudiants de Master 1 « Biodiversité, écologie et évolution » sur son parcours personnel et professionnel. Deux heures de présentation et de discussions par visioconférence avec 23 participants: l’enseignante-chercheuse en biologie/écologie responsable de l’événement, depuis sa délégation à Buenos Aires en Argentine, Anna Stier depuis Carcassonne, les étudiants dispersés partout-on-ne-sait-où, un doctorant en études et pratiques des arts de l’Université du Québec de Montréal – mais depuis Gaillac, et un enseignant-chercheur en socio-anthropologie appliquée à la gestion de l’environnement de l’AgroParisTech de Montpellier.
Avec l’autorisation du GEPOG, Anna Stier s’est basée sur ses 9 ans d’expérience de montage et gestion de projets sur les savanes littorales guyanaises, comme fil rouge d’exemples concrets invitant à la pratique de la réflexivité en sciences et pratiques de la conservation de la nature. Comment revenir en pensée sur ses actions, analyser son travail et ses propres démarches? Cette présentation a également permis d’aborder différentes visions du fossé entre la recherche et la pratique, de discuter de manière critique la notion d’acceptabilité sociale des projets et celle de démarche participative.
L’occasion de brosser un portrait large des savanes guyanaises et des deux projets Life, le CapDom passé et le Biodiv’OM en cours, et des forces motrices qu’ils ont représentées dans l’évolution des pratiques de l’association.
Merci à l’Université Paul Sabatier pour l’invitation!