Les savanes côtières sont des milieux ouverts localisés et restreints, puisqu’elles ne recouvrent que 0,3% du territoire.
De plus, elles se trouvent le long de la côte, la zone la plus peuplée de Guyane.
La croissance démographique et le développement économique exercent des pressions sur ces savanes dont seulement 2% sont protégées.
Dans un département majoritairement forestier, les recherches se sont essentiellement concentrées sur ce milieu jusqu’à aujourd’hui.
Les connaissances concernant les savanes sont limitées.
Les résultats du projet Life+ Cap DOM ont cependant montré que les savanes sont un haut lieu de biodiversité, regroupant à l’heure actuelle des connaissances plus de 16% de la flore guyanaise.
Par ailleurs, elles sont à l’origine de traditions et de savoir-faire originaux.
Un des enjeux majeurs pour les savanes : la gestion des espèces exotiques envahissantes végétales, telles que l’Acacia mangium et le Niaouli, deux arbres originaires d’Australie, que le GEPOG s’efforce de connaître et de gérer à travers ce projet.