La Réserve Naturelle Régionale Trésor, située sur la montagne de Kaw, accueille cette année une stagiaire de Master pour travailler sur les savanes incluses de la réserve. Ces savanes sont isolées, peu fréquentées par l’homme car non accessibles au public, et situées à l’est du département. Elles risquent donc de révéler des spécificités par rapport aux savanes littorales visibles depuis la RN1, résultats attendus du stage!
Pour plus d’infos sur la Réserve Trésor: http://www.reserve-tresor.fr/
Ci-dessous une présentation du travail en cours:
Bonjour à tous ! Je m’appelle Brisane Buzançais, je suis originaire de Nîmes et je viens tous juste d’arriver en Guyane pour réaliser un stage de 5 mois au sein de la Réserve Trésor.
J’ai débuté mon parcours universitaire en réalisant une licence en Écologie et Biologie des Organismes à l’université de Montpellier. J’ai ensuite effectué une année de césure, sous la tutelle de l’université de Montpellier, remplie de volontariats dans des centres de conservation de la biodiversité, notamment en Équateur et au Costa Rica, me permettant d’enrichir mes connaissances et de découvrir la richesse des écosystèmes tropicaux. J’effectue cette année, ma deuxième année de master en Gestion et Évolution de la Biodiversité à l’université de Lille. L’envie d’approfondir mes connaissances sur les écosystèmes tropicaux m’a donc poussée à venir réaliser mon stage de fin d’étude en Guyane avec la Réserve Trésor ! Le sujet porte sur la caractérisation des savanes présentes dans la Réserve Naturelle Trésor. Ces milieux, peu connus et rares en Guyane, regorgent d’une biodiversité faunistique et floristique exceptionnelle. Certaines espèces de cette biodiversité se retrouvent seulement dans les savanes de la réserve. C’est notamment le cas du Manakin noir (Xenopipo atronitens) par exemple, ce magnifique oiseau n’est connu que de cet endroit à l’échelle du territoire guyanais.
Afin d’approfondir les connaissances de ces milieux en vue de les conserver, il est nécessaire d’en connaitre les spécificités et de les valoriser. Quelles espèces y sont présentes, sont-elles rares, patrimoniales, protégées, seulement présentes dans les savanes, qu’est ce qui les différencie des savanes du littoral… ? Sont autant de questions auxquelles je tenterai de répondre par l’intermédiaire de rencontres avec des professionnels, de recherches bibliographiques, d’études de terrain ainsi que d’analyses de données.