Carte des savanes remarquables
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Savane des pères
La Savane des pères est la première grande savane visible depuis la route nationale 1 à l’entrée de la commune de Kourou.
Elle commence au niveau de la montagne du même nom et s’étend de chaque côté de la route, qui la traverse en ligne droite.
En saison des pluies, les herbes de certaines parties de cette savane peuvent devenir relativement hautes et les bas-fonds se remplissent d’eau.
Ainsi, les savanes laissent émerger des buttes occupées par le poirier (Byrsonima crassifolia) et le morossif grand bois (Curatella americana).
Savanes du Centre Spatial
Les 69 000 hectares du Centre Spatial Guyanais sont représentatifs des milieux du littoral : vasières et plages, mangroves, marais, divers types de forêts et bien sûr savanes.
Le contrôle de l’accès et l’interdiction de la chasse sur ce territoire ont permis de le préserver.
Une fois par mois, des visites guidées sont organisées sur un sentier en savane.
Pâturages de la route de Saint-Elie
Situées de part et d’autre de la route de Saint-Elie sur la commune de Sinnamary, les prairies à bovins ont remplacé les savanes de Corossony à partir de la mise en place du Plan Vert dans les années 70.
On y observe aujourd’hui buffles et zébus pâturant des herbes d’une couleur typique vert fluo.
Ils sont accompagnés dans leurs déplacements par des hérons garde-bœufs qui doivent leur nom à une fidélité sans faille aux troupeaux et que l’on peut voir vadrouiller autour de leurs pattes et parfois même debout sur leur dos.
Savane des Pripris de Yiyi
Les Pripris de Yiyi sont le nom d’un site appartenant au Conservatoire du Littoral situé sur la commune de Sinnamary.
Le site englobe des marais (pripris en créole), des forêts sur cordons sableux, et même un morceau de savane.
Au départ de la Maison de la Nature, à l’entrée du site, un sentier pédestre traverse en partie cette savane.
Vous pourrez y observer, « en direct », l’évolution du paysage sur trois parcelles tests où ont lieu des feux à des fréquences différentes pendant la saison sèche.
Une fois par mois, des visites guidées sont organisées.
Savane de Trou-Poissons
Le nom de cette savane provient du hameau associé, composé aujourd’hui de quelques maisons visibles depuis le bord de route mais accueillant autrefois une population assez importante pour y construire une école. Le bâtiment de cette école est aujourd’hui à l’abandon.
La savane de Trou-Poissons est exceptionnelle à plusieurs points de vue. C’est la plus grande savane d’un seul tenant de Guyane : ses 2 000ha offrent ainsi une vue sans égale.
Elle est par ailleurs composée d’une grande diversité de milieux, ce qui fait qu’elle accueille avec ses 400 espèces de plantes plus de la moitié de la flore savanicole du département.
On continue à y découvrir de nouvelles espèces végétales pour la Guyane : en 2012 six nouvelles espèces y furent découvertes, connues pour l’instant de nulle part ailleurs.
Le cimetière jésuite, situé à son extrémité au bord de la Counamama et accessible par une piste, témoigne du passé de la région. Appelé « cimetière des pères » il a été construit en hommage aux prêtres réfractaires déportés, arrivés en Guyane sur la Counamama à la fin du 18ème siècle et dont une grande partie périt sur le site.
Savanes de Macoua et Grand Macoua
Les savanes de Macoua et Grand Macoua bordent la route nationale 1 au Sud et au Nord respectivement, juste avant le village d’Organabo en direction de Saint-Laurent du Maroni.
Ces savanes étaient occupées par des populations amérindiennes pendant la période précolombienne, comme en témoignent les reliques de champs surélevés et des sites de polissoirs. Ces traces ne sont malheureusement pas visibles depuis la route.